La chasse aux voitures ventouses
La ville de Reims justifie ce choix en expliquant que « suroccupée et saturée, cette zone, en lisière du centre-ville, était devenue un repère pour les voitures ventouses ». Elle précise que « ces véhicules garés à la même place pendant une semaine ou plus bloquent la rotation de stationnement au détriment des habitants ». La municipalité estime aussi que l'extension des rues payantes améliore l'accès aux commerces. Si les usagers de passage devront donc payer le prix fort, les riverains pourront en revanche bénéficier du tarif résident, comme déjà 5 500 autres Rémois. Il est de 0,70 € par jour pour un premier véhicule et de 1 € pour le second du même foyer. Valable un an et renouvelable, le tarif résident est accessible sur inscription par courriel ou courrier. Selon la collectivité, les tarifs de stationnement ne sont pas si chers à Reims comparativement à d'autres villes. Elle prend ainsi les exemples de Tours et Grenoble où le tarif résident est respectivement de 1,90 € et 3 € par jour.Augmentation des tarifs en zone « orange » et « rouge »
La politique de stationnement dans la cité des sacres sera également marquée au printemps par d'autres évolutions plus générales. Pour plus de simplicité, les zones « jaune » et « Boulingrin » sont appelées à disparaître, si bien qu'il ne restera que les zones « verte », « orange » et « rouge ». Autre changement, la gratuité du premier quart d'heure de stationnement sera généralisée et s'appliquera donc dans les zones « verte ». En revanche, une augmentation des tarifs est prévue dans les zones « orange » et « rouge », mais aussi dans les cinq parkings en ouvrage gérés par Champagne Auto.
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